Encore une fois, dans le budget 2019, l’Etat se défausse d’une partie de son déficit sur les collectivités locales !

La stabilité de la dotation globale de fonctionnement, premier concours de l’Etat aux collectivités, est la meilleure preuve de ce choix !

Avec moins de 27 Mds d’euros, c’est près de 10 Mds d’euros sous le niveau de la DGF …en 2004 !

C’est comme si la disparition de la taxe professionnelle n’était plus compensée aux collectivités locales !

Outre des recettes de plus en plus réduites, l’Etat oblige désormais les élus locaux à réduire leurs dépenses, même si celles-ci sont utiles et indispensables pour la vie quotidienne.

Dans ce marché de dupes, ce sont en dernière instance les habitants qui paieront le prix d’un service public dégradé, d’un investissement local de plus en plus réduit, accompagnant un désengagement continu de l’Etat.

Car, dans le même temps, les élus locaux vont être sollicités pour prendre en charge les carences d’un Etat dont la politique s’avère chaque jour plus soumise aux marchés financiers et aux groupes industriels et commerciaux, peu soucieux du développement local.

D’autres choix, d’autres voies sont possibles comme le préconisent les sénatrices et les sénateurs du groupe CRCE.